Sunday, April 26, 2009

Poeme et anecdote

Ce poeme a ete ecrit apres que Caroline m'ait appris le mot "prong" traduit par fourchon ou dent (de fourchette,)
D'ailleurs si vous avez des suggestions je serai heureux d'ecrire un poeme sur un theme precis,

PRONGS


I brought back nineteen hours
on the front steps of the house.
I tripped
and the trees, with their prongs to the sky,
were looking down at me

in the breeze of the already aging spring.
Its end will come, with it my birthday.
Twenty three.
I need to find a place
to let this day forget me

Kids are playing on the neighbor's lawn
reminding of the time when,
in my father's words
i was afraid of the ball.
I didn't like the ball.
Like didn't like meat.

The center of a slice soggy with blood,
flooding the white surface of a plate
soaking the stamped flowers in red.
The blood of an animal,
red as a cardinal.

The one in the branches
every morning.
In a few weeks i'll be gone
and he won't have anything to look at
but the dust and the stones
dry as hay
covering the driveway.

Not many hours left to call the night,
five
and i'm still waiting for a good day,
still like the bird-dotted trees
with their prongs in the sky.


Ah oui sinon petite anecdote:
Il y a dix jours, mon colloc Mike a recu des repliques de fusil a pompe et de fusil automatique (aussi appele mitraillette par les moins de 10 ans,) les deux a billes.
Apres avoir peint le bout, qui etait orange, en noir nous avons decide de tirer sur des cannettes, toujours mieux que sur des ecureuils. Me lassant de cette exercice et trop hateux de retourner sur youtube.com, je rejoins dans ma chambre.

Mike, lui, decide de tirer sur des verres dans le jardin de devant depuis la chambre qui donne sur l'entree (jardin adjacent a un chemin qui mene a notre maison, chemin lui borde d'arbres, detail important pour la suite.)
Apres quelques minutes j'entend crier, laissant American Hardcore, the history of american punk 1980-1986 tourner dans ma precipitation je vais voir ce qui se passe.
J'apercoie alors un policier de film, le vrai, avec le badge et le gilet pare balle pointer son arme a feu (ou pistolet) sur Mike par la fenetre entrouverte.
Je retourne dans ma chambre,
les policiers entre dans la maison, puis un dans ma chambre, me pointe l'arme sur le torse et me demande de me lever afin de pouvoir me mettre les menotes, avec un magnifique "Slooooowly" de film que je n'oublierai jamais.
Pendant ce temps Mike et Brian sont dans le salon, Mike a les menotes aussi, Brian qui n'avait pas utilise les fusils et qui etait dans son lit en calecon lors de l'intervention, lui, non et le documentaire parlait du groupe Million of Dead Cops, si elle est pas bien faite la vie...

Apres notre identification, quelques questions et la tension redescendue, les membres des forces de l'ordre americaines se fascine pour l'exactitude des repliques et entame une discussion nous disant que notre ami Mike etait a quelque seconde de se faire abattre si il n'avait pas pose tout de suite le fusil, en effet, ils etaient poste derriere les arbres et le rideau cachait la voiture de police (le vehicule en d'autres termes.)

Les forces de l'ordre nous retirent les menotes, laissant des traces assez "badass" sur nos poignets et quittent la maison, sans oublier de nous dire que le panneau de signalisation offert par un ami lors d'une soiree et tronant dans le salon doit retourner a sa place.

Moralite, un jouet est un jouet quand il a un bout orange et nos voisins sont des gros cons.

2 comments:

Unknown said...

Hé mec,
Fou cette histoire...
Tres peur d'arriver à san Francisco le 27 aout ^^

Peace

Milou

Anonymous said...

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